![]()
Il y a de la petite frappe chez Juan Asensio. Je suis désolé d'avoir à faire, à mon tour, ce constat. D'où qu'elle vienne, il ne supporte pas la critique. Il est cependant critique littéraire. Dieu sait qu'il ne se prive jamais lui-même de démolir tel
nain ou telle
mégère, pour des motifs parfois bien flous et pas toujours, hélas ! strictement littéraires. Si vous êtes éditeur et que vous lui refusez un manuscrit après avoir eu l'air de vouloir le publier peut-être, vous devenez
de facto un salopard, la pire vermine, et le critique vous poursuivra de sa vindicte hargneuse dix siècles durant, puisque vous êtes à ses yeux damné pour l'éternité, ainsi que votre descendance. C'est que le bonhomme, né ou devenu furibard, prend ça pour lui, tel ce gamin briseur de vitres à qui on confisque son ballon et qui s'en vengera en boutant le feu à votre maison, de préférence lorsqu'il sait présents les habitants, parce qu'il croit dur comme fer que vous lui avez confisqué son ballon pour l'unique raison que c'était son ballon à lui et non celui d'un autre. Un tel gamin, on ne rêve pas de le croiser, des fois qu'il ne supporterait pas un regard bénin que vous porteriez sur lui (sa casquette, son
low-riding baggy pants, son œil au beurre noir — étant donné qu'un gosse de rue trimballe souvent les preuves de son activisme...
nocent) ; il vous détruirait la façade à coups de Bible, exactement comme le ferait, sans plus de raison, moins la Bible toutefois, n'importe quelle racaille de banlieue pour un regard décrété hostile. Rien ne différencie donc le critique matraqueur Asensio de la
caillera urbaine, à la notable exception que le premier, s'il a besoin de témoins et d'un public acquis, il agit seul et dans l'instant, sans ameuter le reste de la bande.... LIRE
LA SUITE ICI.